Accueil Cybersécurité Près de la moitié des français n’achèterait pas à une entreprise piratée

Près de la moitié des français n’achèterait pas à une entreprise piratée

47 % des Français affirment qu’ils n’ouvriraient pas de compte, ne partageraient pas de données ou n’achèteraient pas à une entreprise déjà piratée par le passé.

Au Royaume-Unis et en Allemagne, ils sont même 50 % et 51 % respectivement à l’affirmer selon une étude menée par F5 Networks. Piratage : à qui la faute ? Les français sont partagés : 39 % d’entre eux pensent que la responsabilité doit être attribuée aux solutions de sécurité elles-mêmes, alors que 37 % pensent que l’équipe IT et sécurité est responsable, si l’entreprise est victime d’une cyberattaque. Alors que les britanniques et les allemands sont plus tranchés : ils sont respectivement 52 % et 53 % à penser que la responsabilité doit être attribuée à l’équipe IT et sécurité. 49 % des français estiment également que les entreprises ne prennent pas assez de mesures pour elles-mêmes et leurs clients afin de se protéger contre les cybercriminels, comparativement à 61 % en Angleterre et 46 % en Allemagne.

Aux entreprises de mener la lutte

Lorsque l’on demande aux consommateurs comment les entreprises doivent améliorer leur façon de se protéger contre les hackers, « Investir dans les technologies de sécurité” arrive en première position dans les trois pays (61 %), suivi par “une meilleure éducation des consommateurs sur la menace” et ”partager leurs (celle des entreprises) connaissances sur la menace” en troisième position. « Les individus pensent de plus en plus qu’il est de la responsabilité des entreprises de mener la lutte contre les cybercriminels et de s’assurer qu’elles protègent les données de leurs clients », pense Gad Elkin, directeur de la sécurité EMEA chez F5 Networks. « Les chiffres de l’étude montrent que l’ensemble des consommateurs à travers l’Europe sont disposés à quitter un prestataire pour choisir un concurrent non piraté. La cybersécurité devient donc un avantage concurrentiel pour les entreprises et non plus seulement un centre de coûts – et celles-ci doivent trouver comment améliorer leurs propres défenses d’une part, et comment éduquer les consommateurs sur les risques informatiques d’autre part. »